Poussière et … encore poussières

Cette année, je suis à 100% artistique, ce que j’ai toujours souhaité, être « un artiste », pas pour être mais pour naitre. Enfanter ce désir que j’ai de faire du beau, des choses inutiles (voir le livre d’Hugo Pratt, « ce désir d’être inutile »), ne pas exister pour une valeur, mais pour ce que je produis (stade anal, vous croyez ?), moi en temps qu’être vivant, en tant qu’humain avec un reste d’humanité, ce qui reste après ces années à me chercher, à vivre, à enrichir ma vision de ce qu’est la vie, cette vision qui n’a cessé de grandir, de s’élargir, de s’affiner. Alors dans ce dernier quart de ma vie, je veux me dépasser, agrandir mon espace intérieur, laisser la lumière y pénétrer un peu plus. Pas trop non plus, sinon finies les nuances, finies les ombres qui dessinent notre corps et

élaborent une image naissante.

En ce moment, la question de l’avenir de l’humanité est posée sur terre. C’est une question essentielle, une question qui me préoccupe depuis que j’ai compris que notre terre elle-même cessera un jour d’exister. Même si cela arrivera dans 10 000 ans ou 1 millions d’années, cela change beaucoup de choses pour moi, cela arrivera, c’est un fait scientifique. Autour de cela on peut bâtir 2 récits au moins, soit s’évader à l’infini, puisque rien n’est permanent, ou alors faire confiance à la vie, à l’univers et si l’humanité venait à disparaitre, est ce que cela est grave ? Puisque de toute façon nous ne sommes au final que des poussières d’étoiles. Alors, quel est le rapport me diriez vous ? Artistique et fin de l’humanité, késako ?
Peut-être cela pourrait sous-tendre mon travail artistique, création de monde parallèle, création de théorie fumeuses et de probabilités hautement improbables. Oui, je pense que j’y suis dans ces idées, dans ce monde que nous avons créé, ce monde fou, beau, débile, ignoble et magnifique. Est-ce que nous avons rendu ce monde beau, fou etc… Je réponds oui en parti.

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